dimanche 31 janvier 2010

Salut a vous!

Voici nos dernieres aventures au Guatemala http://carambachloedavid.blogspot.com/2010/01/ah-quel-pays.html

J espère que vous allez bien a bientot

David

LOU ET SCHTROUMPFS


La BD « LOU », créée par Julien NEEL, est passée du classique un gag par page au 1er tome, à une espèce de suite évolutive de ses aventures amicales et sentimentales.
Lou est donc une petite fille qui grandit au fil de ses albums ; elle a 14 ans au tome 5.
Sa mère célibataire est accro aux jeux vidéos, à la science fiction et aux pizzas (elle est nulle en cuisine).

On suit les déboires sentimentaux de la mère en parallèle de ceux de Lou et de ses amies.
C’est sympathique, souvent drôle et Alice comme Zoé aiment ce personnage plus proche d’elles qu’un tintin ou un Astérix, typiquement masculins.

Ah j’oubliais, le chat de Lou : paresseux et nonchalant comme il se doit, il ne porte pas de nom bien défini…et la grand-mère, acariâtre est adepte des choux de Bruxelles à tout les repas.

Phénomène trans-générationnel, nous avons redécouvert les schtroumpfs grâce aux aventures de Johan et Pirlouit dans lesquelles ils apparaissaient pour la 1ère fois en 1958.

Du coup, nous replongeons dans l’univers créé par le dessinateur Peyo : le grand schtroumpf, le schtroumpf grognon (« moi j’aime pas les gnons ! »), la schtroumpfette, le schtroumpf à lunettes, le schtroumpf costaud, le schtroumpf farceur (« tiens ! un p’tit cadeau ! »),… sans oublier Gargamel et Azraël, les affreux bêtes et méchants de service.

C’est très pratique le vocabulaire des schtroumpfs, c’est très drôle et ça permet de dire des gros mots sans se faire gronder par les parents : « Va te faire schtroumpfer ! Eh Duschtroumpf ! »
Hier on a même regardé un film avec Gabin et Ventura qui s’appellait « Razzia sur la schtroumpf ». Pas de trace de bleu pourtant dans ce vieux polar, juste de la blanche à snifer et de la noire (opium) à fumer. Ils ont du se schtroumpfer dans le titre du film !
Pascal

Fille ou garçon ?


Qu’une personne féminine de notre entourage se retrouve enceinte et ça y est, c’est la foire à tout pour montrer notre science et surtout notre foi en les plus absurdes croyances superstitieuses.

Au jeu des devinettes, les grands-mères ne sont, en général, pas les dernières, mais chacun sait y mettre son grain de sel divinatoire. Ca passe du « montre-moi tes mains » à la forme du ventre arrondi ou en pointe ; ou encore l’astrologie en 10 leçons (si tu as le poisson dans la vierge, c’est une fille, si c’était le verso dans la lune, c’était une sodomie et donc une grossesse nerveuse).
La sorcellerie et les vieilles coutumes obscures se réveilleraient-elles ?

On égorgerait presque un poulet dans un rite vaudou pour lire dans ses entrailles.
Tout ça pour dire qu’au bout du compte on a une chance sur deux de ne pas se tromper et que chacun aura même l’hypocrisie d’affirmer que « j’l’avais dit qu’c’était… », une fille ou un garçon… de toute façon !

La belle sœur de Laurence a accouché le 13 janvier 2010 d’une petite ISEULT, une fille donc, croyez-le ou non mais j’l’avais dit !!!
Pascal
"Quelqu'un de ton entourage aura bientôt besoin de ta science !!"
Anonyme

A table !


Les couverts !? C’est une bonne question et je vous remercie de nous l’avoir posée Monsieur Maxime.

Avant de désigner les garçons vachers de l’ouest, gardiens emblématiques des futurs steaks de Boucherieland ; le terme « couv’bois » vient du cajun et donc de l’ancien français qui désignait les couverts en bois, ce qui donnera donc le nom de « cow boy » en anglais. Ceux-ci étaient obligés de finir leur poêle de haricots rouges avec une cuillère en bois afin de ne pas rayer le revêtement antiadhésif (comme Térence Hill dans « Mon nom est Personne »).

L’apparition des couverts en acier est due à Gustave Eiffel, qui comme tout grand entrepreneur, a su détourner l’argent public destiné à la fabrication de sa fameuse tour, afin de lancer sa marque de couverts en acier, qui au départ aurait due s’appeler GUS’DE GRAIGNES, car il était né à Graignes dans la Manche (50). Pour éviter la prison, il maquillera son patronyme en GUY DEGRENNE. Tout ceci explique que la tour Eiffel soit pleine de trous, l’ingénieur malhonnête ayant utilisé la majeure partie du stock d’acier pour sa fabrication d’ustensiles de table.

Passons aux baguettes chinoises. Les asiatiques ont inventé ce mode d’ingestion à l’arrivée des premiers occidentaux pour se foutre de leurs gueules. Les voir essayer d’attraper leurs aliments coupés exprès en petits morceaux dans leurs assiettes à l’aide de ces 2 baguettes inadaptées les faisait hurler de rire entre eux. De leur côté, ils n’avaient qu’à saisir le bol de nourriture, le porter à leur bouche grande ouverte, et pousser le contenu d’un geste vif afin que l’occidental moyen ne les voit pas faire.

Les peuplades qui mangent avec leurs mains n’ont pas ce problème. Elles n’ont jamais cédé à l’utilisation de ces brimborions ostentatoires, car qui dit couverts dit vaisselle et donc dit lave-vaisselle, et le premier magasin BUT est à des kilomètres alors pour le S.A.V. merci bien.
Il vaut mieux une simple hutte intelligemment équipée plutôt qu’un fatras pas possible qui envahit les placards et nécessite une cargaison de cartons lors d’un déménagement.

Rappelons que dans ces contrées le papier toilette n’est pas indispensable non plus et que si leurs Dieux leur ont fait deux mains, c’est qu’il y en a une pour manger (la droite) et l’autre pour s’essuyer le fondement merdeux (la gauche). Inutile de préciser que le premier occidental gaucher débarqué chez eux a plombé l’ambiance en donnant l’impression à toute l’assemblée de tremper son balai à chiotte dans le plat de couscous collectif !!

Voilà, voilà, c’est toujours bon de préciser les choses à nos chers petits écoliers.
Voici quelques autres questions d’enfants à soumettre à nos vives intelligences :
« Où les Esquimaux ont-ils trouvé tous les bâtons qu’ils mettent dans leurs glaces ?
Est-ce pour cause de surproduction qu’il n’y a plus de forêt au Pôle Nord ? »
Ou encore :
«Pourquoi les carottes sont oranges alors qu’elles grandissent sous terre ?
Le pipi de taupe y est-il pour quelque chose ? »

Tout ceci est extrait de « l’Encyclopédie ubuesque et tartempionne du savoir tout sans se fouler », Editions de Villecerf.

lundi 4 janvier 2010

Alimentaire mon cher...

Ce soir, alors que nous étions à table Maxime nous demandait pourquoi les cow boys mangeaient avec des couverts en bois ??? Là, où ça devient plus délicat c'est quand il demande ensuite pourquoi certains mangent avec des baguettes...et d'autres avec leurs mains ???
A vrai dire je n'en sais rien et vous invite chers lecteurs à participer à cette recherche sur l'histoire des couverts à travers les ages et les civilisations... La réponse qui sera publiée sur ce blog me servira ensuite l'un d'un futur repas avec le fiston.
Et pour vous mettre en appétit voici l'origine du mot "tchin-tchin" qui accompagne pas mal de nos début de repas !
Tchin- tchin est devenu synonyme de trinquer. Pourtant quand on y regarde bien, il y a là une bizarrerie... La prochaine fois que vous serez en tète à tête au restaurant, trinquez avec votre partenaire ! Et écoutez le bruit ! Ça fait Tchin, pas Tchin-Tchin ! Il manque donc un Tchin ! Quel est donc ce mystère ?

Et bien voilà... au moyen âge, l'empoisonnement dans la nourriture ou dans la boisson était une pratique fort répandue dans certains milieux. Echanger un peu de son breuvage avec quelqu'un était donc en ces temps dangereux un signe de confiance mutuelle. Les verres étaient forts remplis de vin ou de bière (l'apéritif n'existait pas), et souvent dans des matières solides (argent, étain, fer, bois). L'un des 2 buveurs commençait à cogner son verre contre l'autre de telle façon qu'une partie du liquide s'éclabousse et atteigne l'autre verre (premier Tchin). Le second buveur lui rendait bien sûr la politesse (2ème Tchin).

Avec le temps, la confiance entre buveurs est revenue, on ne trinque maintenant qu'une seule fois et sans brutalité (Tchin !)...et surtout en se regardant dans les yeux si on veut éviter des longueurs de piscine !!!
Bon appétit, bonne recherche et à bientôt pour la suite de ces aventures gastronomiques.