Selon des sources proches des milieux autorisés, le terme « couvaloux » remonterait à la fin du XIXème siècle.
Les pentes productrices de vin de Suresnes attiraient les soldats cantonnés au fort du Mont Valérien ; ceux-ci profitaient de leurs soirées libres pour traîner dans les fameux bordels à 4 étages jouxtant les terrains viticoles. Plus on montait dans les étages, réservés aux officiers, plus les putains étaient chères et vicieuses et meilleur était le vin.
Une fois sa crampe tirée, l’adjudant cherchant ses ouailles avant le couvre-feu, signifiait le rassemblement en éructant un tonitruant :
« On y va les couilles de loup ! »
La célèbre expression militaire fut déformée par l’accent provincial des paysans viticulteurs en « couvaloux ».
La mémoire de cette époque heureuse sera bientôt célébrée par la construction d’une tour de 40 mètres de haut sise face au numéro 53 rue des couvaloux.
Une source toponymique moins sérieuse donne un terme issu de la déformation du latin « cum vallem » ou « cum vallonem » signifiant « dans un vallon » qui donnera couvaloup, couvaloux ou covaleux suivant les régions.
Ce serait un endroit resserré où coulait souvent un ruisseau.
Merci Pascalum pour cette piste ... que je complète par un extrait d'acte qui est cité pour une autre rue couvaloup à Saint Prex ..."le Conseil décida de vendre l'emplacement des fossés aux propriétaires bordiers pour les transformer en jardins, à condition de tenir bien propre la rue Couvaloup (Cum Vallum = auprès du rempart)."